Près de 30 organisations à but non lucratif et organismes communautaires en appellent à l’industrie des bijoux afin qu’elle transforme en action son engagement à l’égard de l’approvisionnement responsable.
Les sociétés joaillières n’en font pas suffisamment pour garantir leur approvisionnement responsable et pourraient ne pas parvenir à rendre compte publiquement et de façon transparente des efforts de diligence raisonnable qu’elles prétendent réaliser. Malgré les engagements, de nombreuses sociétés se fient à des initiatives internationales de systèmes de certification qui ont une portée restreinte et ne fournissent aucune garantie aux consommateurs.
Le Processus de Kimberley, souvent cité par les sociétés, se limite aux diamants bruts, et sa définition étroite des diamants de conflit ne concerne que ceux qui sont liés aux forces rebelles. IMPACT a annoncé son retrait du Processus de Kimberley en décembre dernier, déclarant que le système avait perdu sa légitimité puisque les contrôles internes auxquels se conforment les gouvernements ne présentent pas suffisamment de preuves de traçabilité et de diligence raisonnable pour assurer une chaîne d’approvisionnement libre de conflit et légale.
Un certain nombre de joailliers placent l’approvisionnement responsable au cœur de leurs préoccupations — et ont déjà commencé à transformer leur engagement en action. La Fair Trade Jewellery Co., qui s’approvisionne en or du projet Or Juste, fournissant à ses clients au Canada de l’or légal, libre de conflit et entièrement traçable de République Démocratique du Congo, est un exemple de joaillier qui passe de la parole aux actes en ce qui concerne l’approvisionnement responsable.
Il est temps maintenant que davantage de sociétés passent à l’action.
Ce que cache l’éclat des bijoux : Un appel à l’action adressé au secteur de la joaillerie