Ian Smillie, le coordonateur de recherche de Partenariat Afrique Canada, a décidé de quitter son poste à la fin du mois juillet 2009. Ian a travaillé sur la question des diamants de guerre avec PAC depuis 1998 et a représenté PAC au Processus de Kimberley depuis ses débuts. Il a été un des architectes du Processus de Kimberley, le système de réglementation internationale des diamants bruts, qui a été lancé en 2003 pour tenter d’empêcher le commerce des diamants de financer des conflits armés.

Inuitile de dire qu’il est difficile d’exprimer en quelques mots notre reconnaissance et nos remerciements envers Ian pour la grande contribution qu’il a apportée à PAC dans son travail sur les diamants de guerre. Il a coordonné la recherche de PAC sur cette question et a lui-même été l’auteur de plusieurs rapports de PAC. Il a aidé les médias à mieux comprendre certain notions parfois complexes, permettant au Processus de Kimberley d’être désormais connu dans le mond entier. Au-delà de tout, il a été un imposant porte-parole pour société civile dans le Processus de Kimberley, une voix respectée et ecoutée. Son absence va être fortement ressentie par les membres du Processus de Kimberley, mais elle va surtout se faire sentir au sein de l’équipe de PAC. Ian était dans l’équipe de PAC une grand force créatrice, mais il était d’abord et avant tout un collègue apprécié et un ami cher.

Au cours des dernières annees, PAC et d’autres organisations prenant part au Processus de Kimberley ont été très critique envers les lacunes du PK et son incapacité à s’attaquer de façon rigoureuse à plusieurs questions importantes comme le flagrant non-respet de la réglementation de PK par le Venezuela et la grossière violation des droits de l’homme dans certains zones minières du Zimbabwe. Les deux rapports de PAC sur ces questions ont été déniés par les gouvernements concernés, et ce avec la complicité de quelques gouvernements membres du PK. Ceci n’a fait qu’amplifier l’exaspération d’Ian face à l’indécision et l’inaction du PK sur ces questions, entre autres.

Au nom du Partenariat Afrique Canada, nous tenons à souligner l’immense contribution d’Ian aux travaux de PAC et de la société civile dans le Processus de Kimberley. Il a su mettre en relief certains problèmes auxquels le PK doit faire face. Le PK demeure une initiative unique qui amène les gouvernements, le secteur prive et la société civile à travailler ensemble pour tenter de résoudre un problème majeur pour la sécurité humaine. En collaboration avec les autres membres de la coalition de la société civile impliqués dans le PK, PAC demeure engagé à continuer à travaille pour que le PK fonctionne, et fonctionne mieux.

 

Mary Rusimbi
Présidente du conseil d’administration

Bernard Taylor
Directeur général