Le projet d’IMPACT, intitulé « Favoriser la résilience », vise à accroître la résilience des communautés de la République démocratique du Congo (RDC) subissant les effets de l’exploitation minière, en particulier de l’exploitation des minéraux critiques qui sont essentiels à la transition verte. Le projet renforcera la capacité des populations locales à restaurer et à préserver leurs écosystèmes, composés notamment de forêts tropicales, de zones boisées les
zones de savanes. Le leadership des femmes et la promotion des connaissances autochtones seront au cœur des efforts déployés pour aider les communautés à s’adapter aux effets néfastes du changement climatique.
1. Amélioration de la restauration et de la protection des écosystèmes forestiers par les communautés de la RDC touchées par l’exploitation minière et vulnérables au changement climatique
En renforçant les connaissances et les capacités techniques des parties prenantes locales — en particulier des femmes et des peuples autochtones — les communautés pourront adopter des mesures permettant de restaurer et de protéger les forêts et les zones boisées dégradées par le biais d’une approche d’adaptation fondée sur les écosystèmes (AfE). Toutes les solutions proposées en vertu de l’AfE seront fondées sur une analyse. Elles seront mises au point en collaboration avec les communautés concernées, grâce à des mécanismes de gouvernance participatifs. La valorisation des services écosystémiques comme la nourriture ou le bois serviront de levier pour inciter les communautés à poursuivre la restauration et la protection des écosystèmes, ce qui offrira de nouvelles possibilités économiques qui viendront remplacer celles qui sont maintenant menacées par le changement climatique.
2. Amélioration de la gouvernance des écosystèmes dans les communautés dépendantes des forêts et touchées par l’exploitation minière en RDC
Dans le contexte du changement climatique, la résilience des communautés dépend largement de la gouvernance des écosystèmes locaux. Cette gouvernance doit être inclusive et inclure les femmes, les jeunes et les peuples autochtones au processus décisionnel. Le projet vise à renforcer et à soutenir les mécanismes communautaires, ainsi qu’à favoriser la représentation des Autochtones et des femmes au sein des structures gouvernementales. Le renforcement des capacités des femmes, des jeunes et des peuples autochtones permettra d’améliorer les compétences en matière de leadership. De plus, la médiation des conflits garantira que les actions de communication en faveur de la restauration et de la protection des écosystèmes sont plus durables.
3. Meilleure prise en compte des intérêts des communautés dans les plans et stratégies qui protègent les écosystèmes et la biodiversité, ou la production de minéraux critiques en RDC.
Pour contribuer à établir le lien entre la gestion des écosystèmes et l’exploitation minière, le projet organisera des ateliers participatifs et consultatifs avec les membres des communautés, les femmes, les jeunes et les peuples autochtones. Ces consultations permettront d’élaborer et d’examiner des stratégies de gouvernance des écosystèmes à tous les échelons, et d’aider les communautés à formuler et à diffuser des recommandations tenant compte de leurs intérêts.
Les provinces de l’Ituri et de la Tshopo, au nord-est: Le projet sera mis en œuvre en territoire de Banalia, dans la province de la Tshopo, ainsi qu’en territoire de Mambasa dans la Province de l’Ituri. Il s’agit des communautés pratiquant l’extraction de l’or et du diamant. Les écosystèmes de ces communautés sont composés de forêts tropicales humides, qui font partie de la forêt tropicale du bassin du Congo.
Les provinces du Haut-Katanga et du Lualaba, au sud-est: Le projet sera réalisé en territoire de Mutshatsha, dans la province du Lualaba, et en territoire de Kambove, dans la province du Haut-Katanga. Il s’agit d’une région connue pour l’exploitation minière artisanale et à grande échelle du cobalt et du cuivre. L’écosystème est composé d’une forêt sèche et d’une savane (également appelées « zones boisées ») faisant partie des zones boisées de Miombo.
L’adaptation fondée sur les écosystèmes (AfE) est une approche qui se concentre sur la restauration et la protection des écosystèmes et de la biodiversité, dans le cadre d’une stratégie visant à aider les communautés à s’adapter aux effets négatifs du changement climatique. L’AfE est l’une des solutions basée sur la nature qui intègre une stratégie d’adaptation globale qui utilise la biodiversité et les services écosystémiques pour aider les communautés à s’adapter aux effets négatifs du changement climatique. Par exemple, cela peut consister à protéger les communautés contre les conditions météorologiques extrêmes ou à réduire les émissions résultant de la dégradation des écosystèmes pour contribuer à l’atténuation du changement climatique.
IMPACT met en œuvre le projet en collaboration avec les partenaires ci-dessous dans les provinces du Haut Katanga et du Lualaba:
Action pour le Développement et la Gestion des Ressources Naturelles (ADGRN), et Protection des Écorégions de Miombo au Congo (PREMI-Congo)
IMPACT met en œuvre le projet en collaboration avec les partenaires suivants dans les provinces de la Tshopo et de l’Ituri:
Organisation Congolaise des Écologistes et Amis de la Nature (OCEAN), Programme d’Appui aux Populations forestières en République Démocratique du Congo Les Pygmées Aussi (PAP-RDC), Solidarité Féminine pour la Paix et le Développement Intégral (SOFEPADI), and Tropenbos DRC
Ce projet quadriennal de 80 millions de couronnes suédoises, soit 7,6 millions de dollars américains, est financé par la Suède.